Stress, violences, déprime, anxiété, burn-out... sont des signes, des causes ou des conséquences d'un mal-être lié au travail.
Nous avons tous, je crois au moins une fois, eu cette sensation que ce métier nous ronge, nous épuise et que notre santé est ou peut être mise à mal par notre métier d'enseignant.
La souffrance au travail est un thème assez connu (et reconnu) dans certaines activités professionnelles (horaires difficiles, métiers physiques etc...) mais beaucoup plus tabou dans l'Education Nationale (et je ne parle même pas de la représentation qu'en a le reste de la société).
Et pourtant nous sommes tous concernés. Et nous avons un rôle à jouer pour préserver notre santé au travail.
Autant faut-il avoir conscience des risques et des situations de souffrance.
Pour la 1ere fois de ma carrière (>10ans) je me suis inscrite à une formation concernant la santé au travail. C'était aussi la 2eme année seulement que cela était proposé dans mon département (ça en dit long...).
Très sincèrement je n'ai pas été 100% convaincue tant par la forme (mais ça ne sera pas le sujet ici) que par le fond. En effet une partie de la formation a été dispensée par des professionnels de l'EN et je n'ai pas pu m'empêcher de penser que tout ne pouvait pas être dit. J'en étais extrêmement frustrée.
Néanmoins, la seconde partie de cette formation a été dispensée par des psychologues cliniciennes spécialisées du travail et prestataire de l'éducation nationale c'est-à-dire pas salariées de notre chère maison...
Non seulement elles maîtrisaient vraiment les enjeux de notre métier mais aussi elles reçoivent chaque semaine des enseignants en souffrance et donc elles savent vraiment ce qui nous fait souffrir au travail.
Et enfin, et ça c'est juste formidable, elles ont une vraie reconnaissance de notre fonction et de notre vocation.
Le discours était donc bien différent. Et surtout beaucoup plus utile !
J'ai pensé que tous les collègues devaient recevoir ce genre de formation au moins une fois dans sa carrière. Je sais que ce n'est pas le cas alors j'ai choisi de tenter (en toute modestie bien sur car je ne prétends pas parler à la place des psychologues du travail ni que mes propos ici puissent être l'unique réponse à la souffrance au travail évidemment) de transmettre les quelques éléments de compréhension et les leviers d'action qui sont à notre portée pour prendre soin de sa santé.
J'espère de tout cœur que ces quelques lignes ici permettront, à chacun et chacune qui les lira, d'obtenir quelques éléments de réflexion permettant ainsi de faire un premier pas en faveur de sa santé.
La charte d'Ottawa pour la promotion de la santé a été établie à l'issue de la première Conférence internationale sur la promotion de la santé, à Ottawa, du 17 au 21 novembre 1986.
Elle termine d'ailleurs par cette formulation :
"Les participants à la Conférence sont fermement convaincus que, si les gens de tous milieux, les organisations non gouvernementales et bénévoles, les gouvernements, l'Organisation mondiale de la Santé et tous les autres organismes concernés s'unissent pour lancer des stratégies de promotion de la santé conformes aux valeurs morales et sociales dont s'inspire cette CHARTE, la Santé pour tous d'ici l'an 2000 deviendra réalité."
Bon ok on est en 2022 et le chemin est encore très long ...
Les Risques Psychosociaux ont donc été définis comme étant
"des situations de travail où sont présents, combinés ou non :
Ce sont des risques qui peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation et les relations de travail."
Quelques chiffres :
Source : inrs.
Vous n'êtes pas les seuls !
On parle donc bien de risques :
Un élément qui pèse sur le point n°2 "Déséquilibre d'autonomie" et qui est particulièrement présent dans notre métier c'est le décalage qu'il y a entre Le prescrit et le réel.
Il y a toujours un décalage entre ce que je suis sensé faire, ce qui m'est imposé (programme, emploi du temps missions, la séance parfaite etc...) et ce qu'il se passe vraiment dans ma classe (les imprévus, les obstacles, le résultat effectif de mon travail...).
Comme notre psychologue formatrice aimait à répéter : quoi que vous fassiez :
"Rien ne se passe jamais comme prévu".
Une personne qui est soumise à une agression ou une menace va répondre par une réaction de stress.
Il existe 3 phases ;
Pour approfondir : site inrs
Comme dit ci-dessus le stress se caractérise souvent par un déséquilibre de perception.
La perception que l'on a de son environnement et celle que l'on a de nos capacités/ressources.
Pour illustrer simplement : rappelez-vous lors de votre dernier oral du concours :
Bref vous étiez donc dans un grand état de stress car la balance entre les 2 était dans un grand déséquilibre.
Pour réussir à calmer son stress on essaye de rééquilibrer la balance ou du moins de réduire l'écart entre les deux plateaux dans son psychique:
On peut donc tous canaliser son stress si on a pleine conscience que ce sont nos perceptions qui sont faussées et pas forcément la réalité. Parce que finalement, plus on est lucide sur nous même et sur l'environnement qui nous entoure, moins on sera stressé par la situation.
Un burn-out est un état d'épuisement et d'usure professionnelle.
Il est constitué de 4 stades:
Pour approfondir : le burn-out
Sortir d'un état de Burn-out est long : entre 4 mois à plusieurs années selon les personnes. Evidemment selon le stade où l'on se trouve la phase de guérison est plus longue (et bien sûr irréversible si le passage à l'acte est dramatiquement réussi dans le stade 4).
On peut garder des séquelles à un burnout notamment les plus fréquentes : avoir des difficultés à se concentrer à mémoriser et une fatigue latente.
Ceci dit, selon les formatrices psychologues du travail ; plus on s'éloigne du travail plus il est difficile d'y revenir. Il convient donc de réagir de manière rapide et efficace lorsqu'on est en burn-out : trouver les personnes ressources pertinentes à son état. En l'occurrence : une psychologue du travail. Et mieux encore LA psychologue du travail dans notre institution.
Attention toutefois à ne pas s'orienter vers une psychothérapie trop générale / globale qui voudrait interroger l'ensemble de vos souffrances alors qu'à l'instant du burn-out il s'agit bien de traiter le travail et non pas le travail sur soi.
Dans un second temps, peut-être, pour comprendre pourquoi on est arrivé à ce stade de souffrance, il peut être utile d'interroger cette partie de votre vie en psychologie. MAIS, après avoir traité la souffrance au travail. D'autant plus que pour faire cette introspection, il est préférable de ne plus être dans un état de souffrance.
Oui, on peut agir. En amont et dès les premiers signes de souffrances.
Peut-on agir sur tous les facteurs de risques psychosociaux dans notre travail ?
Non. On ne pourra pas tout maitriser malheureusement et c'est bien là toute ma difficulté. Mais l'objectif est bien de préserver sa santé et donc parvenir à borner pour empêcher que certaines souffrances nous atteignent.
En gros il s'agit d éviter l'impact !
Pourquoi on ne peut pas empêcher les RPS dans notre travail ?
Parce que notre institution est défaillante ! Oui elle est défaillante et il faut le dire. Il faut le reconnaitre et il faut l'accepter.
Pour comprendre comment agir, il faut essayer de comprendre déjà ce qui ne va pas et sur quoi on peut agir.
C'est ce qu'on appelle le Pouvoir d'action (ou pouvoir d'agir).
Petit schéma pour comprendre : observons ce schéma un peu complexe.
Alors avant de me lancer : non je ne comprends pas tout dans ce schéma qui m'a été présenté en formation. Mais voici ce que j'ai retenu :
Dans la partie "Tension psychique" vous imaginez l'individu.
L'individu est soumis à des tensions = Les Facteurs de risques
L'individu va tenter de maintenir son psychisme, sa personnalité dans un bon état (en ligne droite). Sauf que les tensions diverses et variées vont appuyer sur cette personnalité et tenter de la tordre, la briser.
Heureusement, dans notre vie, bien qu'on soit soumis à des facteurs de risques, on est aussi soumis à des tensions "bénéfiques" qui vont contribuer à maintenir notre ligne droite = les Facteurs de protection
Lorsque les différentes tensions "s'équilibrent", l'individu conserve sa personnalité et donc est capable d'agir = c'est ce qu'on appelle avoir du Pouvoir d'action.
C'est l'élément le plus important dans la préservation de notre santé ! Vous verrez pourquoi un peu plus loin...
Lorsque qu'un des facteurs de risques prend le dessus (notamment la souffrance au travail) et/ou que les facteurs de protection s'amenuisent pour diverses raisons, la ligne droite commence à osciller, à se briser et nous ne parvenons plus à conserver notre pouvoir d'action.
Si la souffrance persiste trop longtemps et qu'on perd notre pouvoir d'action alors c'est la décompensation.
En l'absence de soin tout s'enchaine : somatisation-> isolement -> maladies -> suicide.
Notre pouvoir d'action ou pouvoir d'agir "Empowerment" en anglais est un terme apparu dans les années 70 (article du monde) c'est la capacité de chacun d'entre nous de pouvoir agir (ou réagir) sur notre environnement.
Le pouvoir d'agir c'est des comportements, des attitudes et aptitudes, une certaine forme de résilience aussi qui permet à l'individu de s'autoréguler dans le but de maintenir sa personnalité, sa santé psychique.
Dans le cadre de notre métier le Pouvoir d'agir intervient dans ;
Bref pour résumer de façon grossière (vraiment désolée à tous les psy qui liront ma vulgarisation) : Le pouvoir d'agir c'est aussi simple que ;
Si je peux je fais. Si je n'ai pas le pouvoir je ne fais pas.
Si je peux intervenir sur un facteur de risque alors je fais si je ne peux pas (parce qu'il ne dépend pas de moi) alors je ne fais rien (j'évite l'épuisement) et je ne CULPABILISE pas (très difficile pour les enseignants).
Avoir conscience que des difficultés ne dépendent pas de moi c'est déjà un premier pas vers le lâcher prise.
Pourquoi certains facteurs ne dépendent pas de moi et pourquoi je ne peux agir dessus ?
Et bien tout simplement parce que nous travaillons dans un système défaillant. Défaillance au sens de faiblesses et d'incapacités.
Je vais prendre une situation problème qui est revenue à de nombreuses reprises pendant la formation et pour laquelle nos psychologues formatrices ont beaucoup de travail chaque semaine ; l'école inclusive.
Loin de moi l'idée de générer un débat sur le concept, ce n'est absolument pas mon intention ni de le promouvoir ni de le dénigrer mais d'en analyser la conséquence sur notre travail d'enseignant dans un système défaillant.
Depuis la loi 2005 sur l'école obligatoire pour tous nous accueillons tous les élèves quelque soit leur condition.
Et donc nous accueillons des élèves en situation de handicap.
Dans nos classes nous avons donc parfois des élèves en situation de handicap qui sont extrêmement difficiles à gérer. Prenons l'exemple des élèves autistes.
L'enseignant se retrouve donc tiraillé entre le prescrit (ce qu'on attend de lui, ce qui s'impose à lui) et le réel (ce qu'il se passe réellement, ce qu'il fait et son résultat effectif).
Chaque jour nous mettons notre énergie à diminuer l'écart entre le prescrit et le réel et nous nous évertuons à faire que nos journées ressemblent le plus possible au travail prescrit.
Rappelez-vous ; Rien ne se passe jamais comme prévu...
Mais revenons à notre enfant autiste. Il est scolarisé dans des conditions ingérables pour nous car nous inscrivons notre intervention dans un système défaillant :
Dans ces conditions difficiles, le prescrit n'est absolument pas gérable par l'enseignant (et j'insiste sur le mot "gérable" et non pas le mot "possible" car il ne s'agit pas de dire que cet enfant ne peut pas apprendre mais bien que la situation dans laquelle il est scolarisé ne peut être gérée par l'enseignant).
L'enseignant se retrouve donc avec un écart entre le prescrit et le réel très grand. Il va tenter quotidiennement de gérer ce qui est ingérable. Et le "quotidiennement" a toute son importance car il contribue fortement aux situations d'épuisement professionnel.
Et oui rappelez-vous ;
Il convient alors d'agir =retrouver le pouvoir d'agir.
D'abord sur l'acceptation de la défaillance de l'institution ;
Comme j'aime à le dire et là c'est ma devise perso !
"À l'impossible nul n'est tenu"
Si on lâche prise sur le prescrit et qu'on se concentre juste sur la gestion de cet enfant (et des autres) on fait un pas vers la préservation de sa santé. Et c'est souvent parce que l'enseignant veut coûte que coûte atteindre le prescrit qu'il se tue à la tâche, s'épuise et tout s'écroule à petit feu. Il ne faut pas abandonner le prescrit totalement mais se concentrer sur ce qui marche !
Une fois qu'on a évacué les facteurs qui ne dépendent pas de moi on concentre alors notre énergie à ce qui est en notre pouvoir : notre pouvoir d'agir.
Chaque enseignant trouvera les ressources possibles à mettre en place selon sa situation et son pouvoir d'agir :
Et Je n'oublie pas :
Un conseil des psychologues de la formation: pour "nettoyer" son outil après des journées éprouvantes : réaliser quelque chose qui demande de la concentration ! Et oui, nettoyer son outil ça veut dire faire en sorte que notre cerveau arrête de penser au travail et pour cela il faut absolument qu'il se concentre sur autre chose. Si vous faites du vélo d'appartement, vous n'avez pas besoin de penser à autre chose (sauf si vous êtes fixé sur des temps de course, vos pulsations à chaque seconde ou à des performances qui demandent de la concentration) sinon préférez le vélo sur la route ! Il faudra bien vous concentrer pour respecter le code de la route !
Eviter l'addiction au travail
Bien que le travail génère parfois beaucoup de souffrance, un des facteurs de RPS est l'addiction au travail.
Entre implication excessive et addiction il n'y a parfois qu'un pas que beaucoup d'enseignants franchissent sans s'en rendre compte ! D'autant plus que notre métier ne connait pas de "borne" matérialisée (horaires...). En effet notre travail se fait aussi bien sur place (à l'école) que chez nous et envahi donc notre vie privée.
Les seuls à pouvoir borner c'est nous même !
C'est donc dans notre pouvoir (d'agir) que de se mettre des limites, des règles d'or selon vos ressources. Voici les miennes :
Les enseignants sont connus pour être perfectionnistes. C'est beau mais parfois il faut se le dire, vous en faites trop !
A quoi mesure-t-on un travail efficace ? A son résultat. Le problème est que dans notre métier le résultat n'est pas un élément palpable.
Notre psychologue avait pris pour exemple le maçon : lorsque le maçon construit son mur, il voit le résultat quasiment en suivant de ses efforts. Il peut alors doser précisemment la qualité de son travail et en parallèle son effort.
Nous enseignants, c'est beaucoup plus difficile car nous travaillons avec l'humain et que les résultats de notre travail ne se voient pas.
C'est une des raisons pour laquelle beaucoup d'enseignants font de la surqualité. C'est-à-dire qu'ils ne font pas "suffisamment bien" mais ils en font trop pour un résultat qui n'est pas forcément à la hauteur des efforts fournis.
Ils cherchent alors à faire encore mieux ... encore plus ...
Apprenons donc à mesurer notre effort (comme un sportif) en fonction des objectifs que l'on souhaite atteindre. On peut être "au taquet" dans certains projets mais évitons de tomber toujours dans le "en faire trop".
Le piège des réseaux sociaux = la vitrine des enseignants !
Attention à la mode du "beau" et ne tombez pas dans le travail inutile. Remettez toujours vos efforts en rapport avec vos attentes. Passez des heures à fabriquer des belles cartes avec des cactus pour travailler les multiplications pour les montrer en photos sur votre instagram alors que vous avez déjà des cartes pour travailler la multiplication avec vos élèves ... c'est faire de la surqualité et du travail inutile !
Le petit schéma ci-dessus sur le Pouvoir d'agir vous donne quelques pistes pour y songer sérieusement et vous mettre en posture d'agir :)
Voici d'autres pistes pour approfondir.
Même après ces nombreux conseils vous vous trouvez dans une situation de souffrance dans le cadre de votre travail ?
Que faire ?
Etes-vous en souffrance ?
Vous trouverez sur ce site internet un questionnaire d'auto-évaluation de l'épuisement professionnel élaboré par Marie PEZE (qui nous a été présenté lors de cette formation).
Cliquez sur l'image ci-dessus pour en savoir plus.
Tout n'est pas à jeter dans l'Education nationale et heureusement ...
Bien que notre institution soit défaillante dans certains domaines (comme bon nombres d'entreprises et d'autres ministères), elle met aussi à disposition de ces agents des moyens pour se soigner.
Ce dispositif national met à disposition de tous les enseignants un EAE : Espace d'Accueil et d'Ecoute (en face-à-face) accessible 24h/24 et 7 jours/7 au 0 805 500 005.
Que vous soyez adhérent.e ou non de la MGEN ce dispositif est gratuit. C'est une démarche confidentielle et hors de tout circuit administratif.
Dans votre DSDEN il existe un médecin de prévention (= médecin du travail) qui sera la personne ressource la plus compétente pour répondre à votre souffrance au travail.
Il est vrai que leur nombre et largement insuffisant (encore une défaillance de notre système !) mais il existe bel et bien et peut vous être d'une grande utilité.
N'hésitez pas également à solliciter les psychologues et assistantes sociales de votre département. Elles (c'est souvent des femmes désolée les gars!) sont là pour VOUS !
Ce n'est pas le meilleur ami de votre hiérarchie en revanche il le sera de votre santé et de vos conditions de travail :
Extrait du SNUIPP 9 :
Le CHSCT a pour mission :
de contribuer à la protection de la santé physique et mentale et de la sécurité des personnels dans leur travail.
de veiller à l’observation des prescriptions légales et réglementaires prises en ces matières.
de faire des propositions permettant d’améliorer les conditions de travail.
de participer au développement d’une véritable « culture de la santé et de la sécurité » au sein des personnels.
Le CHSCT est consulté sur tout projet d’aménagement modifiant les conditions de santé, sécurité et travail. Il est compétent à l’égard des personnes.
Télécharger « Brochure_CHSCT.pdf »
Je termine ici (au risque de faire de la surqualité :=) ou du travail inutile ! ) mon article sur la santé au travail. J'ai essayé d'être la plus fidèle possible à la formation que j'ai reçue afin de ne pas écrire de bêtises.
Mais je n'ai peut-être pas tout bien saisi et donc ma vulgarisation est peut-être un peu à la limite de la précision des contenus. Je m'en excuse d'avance et je reste toute ouïe à vos retours en commentaire afin de peaufiner mon propos.
Cet article n'est pas l'unique réponse à la souffrance au travail.
Et pour reprendre les propos de la psychologue : "parfois un Burn-out peut être salutaire pour celui qui le vit. Parce que non seulement son rapport au travail est changé à jamais mais la pleine conscience de son pouvoir d'agir est installée de manière pérenne pour toutes les situations difficiles qu'il rencontrera dans sa vie".
N'oubliez jamais qu'en chacun d'entre nous il y a les ressources nécessaires pour sortir d'une période de grande souffrance !
Ne perdez jamais de vue que ce n'est qu'un métier. Que vous n'est pas irremplaçable et que les enfants garderons de vous un souvenir intarissable si vous leur montrez simplement votre belle personnalité !